Et voilà bien longtemps que nous n’avons pas écrit de nouvelles sur le site… Ces derniers mois ont été très intenses : des trajets compliqués, plein d’activités à la fois et une logistique pas très optimisée. Il faut dire que vouloir passer partout coute en temps d’organisation et d’adaptation. A chaque pays où l’on s’arrête, il  nous faut au moins 2 jours pour trouver nos repères. Mais on y trouve notre compte car chacun de ses pays sont plus intéressants les uns que les autres. Il nous fallait, en réalité, 2 années sabbatiques ;).

Nous avons publié quelques mots depuis Hong Kong jusqu'au Népal. Nous sommes actuellement en Chine, et oui, nous sommes rentrés dans ce gigantesque pays par le Tibet. Un voyage fascinant qu'on vous racontera plus tard.

Namaste!

   On était impatient d’arriver en Inde, non seulement pour voir à quoi ressemblait ce pays mais aussi pour rencontrer Anael qui nous rejoignait à l’aéroport pour cette partie du voyage.

   On se posait plein de questions par rapport aux choses que l’on entendait un peu partout... et même de l’ambassade française dans le pays. Pour cela, nous avons décidé de faire un peu moins routard  et nous avons loué une voiture avec chauffeur. C’est une pratique très courante, et même si le cout était assez élevé, cela nous a permis de voyager sous 40 °C avec la clim et aussi d’optimiser notre temps.  Cette idée nous est venue d’un couple indien que nous avons reçu à la maison en couchsurfing avant de partir en voyage.

   L’Inde, comme beaucoup disent, c’est un pays qu’on aime ou qu’on déteste. Il y a du monde partout (la plus part des hommes), ça roule n’importe comment (la priorité est pour le plus grand, ils klaxonnent sans arrêt, les piétons n’ont pas vraiment d’endroit pour marcher. Les trottoirs (très rares) sont toujours envahis par des vendeurs, des marchés, ou sinon par les poubelles. Les poubelles… c’est vraiment tout à l’air libre, il n’y a pas un centimètre de propre. Sans compter les vaches : elles sont très nombreuses, elles marchent au milieu des voitures, elles sont en mauvaise santé et elles mangent les ordures (leurs ordures à elles, par contre, sont mangées par les chiens. Bergh !!!). La chaleur est à mourir : de 35 à 42°c tous les jours. C’est poussiéreux, désorganisé, bruyant. Les odeurs se mélangent : en marchant dans les villages, on passe par des odeurs d’épices, puis de bouses de vaches, puis de roses séchées, puis des toilettes publiques, puis des encens et pour finir souvent avec les ordures.

   En Inde, ils font plusieurs choses curieuses dans la rue : ils se rasent, ils font coiffeurs, ils vont au toilette ( nous avons vu plusieurs fois des hommes accroupis au bord de la rivière et une fois le service fini, ils allaient se laver dans le peu d’eau « des égouts », devant tout le monde, en plein centre-ville et à côté des marchés).  En Inde, ils ne comprennent pas pourquoi les occidentaux  se nettoyent avec du papier… « Quel mauvais gout et manque d’hygiène ! Argh ! » qu’ils disent !!!

   Puis en Inde, une chose de très particulière, difficile à vivre par fois, mais on s’y fait au bout d’une semaine avec des lunettes de soleil : ce sont les regards, à 100%, comme si on était des extraterrestres. Sans gêne, sans discrétion, les indiens dévisagent les passants occidentaux, prennent des photos (des fois en cachette), parlent entre eux. C’est un regard curieux, parfois pervers (envers les femmes)  mais à la fois fort et déconcertant… les indiens (et indiennes) ont un regard très marquant et profond. C'est beau.

    Les habilles sont aussi incroyablement colorés :  surtout féminins. Ils sont splendides, authentiques, légers, charmants… les tissus magnifiques! La grande majorité des femmes les portaient.

   Nous avons passé une semaine à visiter le Rajasthan, les principales villes impériales avec les palais, temples, forts, rives, déserts, villages, marchés. Un arrêt dans les incontournables de Delhi et le magnifique Taj Mahal… à voir absolument. Puis le parc Ranthambore à la recherche des Tigres, les villages forts (Bundi et Chittorgart), la belle Udaipur, le temple des Rats (un endroit très singulier) proche de Bilkaner, la hippie Pushkar (100% végétarien) et la rose Jaipur.

   Les anciennes constructions indiennes sont d’une finesse remarquable. Les artisans d’époque avaient un talent incroyable pour tailler la pierre : nous avons vu des palais entiers en pierre-dentelle. De plus, les histoires étaient toujours racontées en miniatures, par des dessins très précis et petits de la vie quotidienne. Certains palais sont très bien conservés, d’autres laissé à l’abandon et aux chauves-souris. Le plus déconcertant est de voir les palais (ou vivent toujours de Maharajas) et la vie du peuple autour. Ce sont deux mondes complément opposés (à se demander si les Maharajas sortent de leur palais ?).

   Une des choses que nous a bien marqué dans ce merveilleux pays (Goulven ne dirait peut être pas la même chose), c’était la cuisine. Délicieuse au départ, mais vite fais devenu « un peu trop » pour notre estomac, nous faisant courir soit vers le toilette, soit ver un restau occidental. Le curry, le massala, le chili… on n’en peut plus, même plus sentir l’odeur. Et pourtant c’était bon les premiers jours…. Va comprendre !

Il faut dire que, depuis l’Inde, nous avons eu 40 jours de diarrhée (même en buvant de l’eau minérale à chaque fois, qui n’est pas toujours bonne à boire).  L’hygiène n’est pas leur point fort et cela a continué au Népal… mais bon, nous n’avons pas utilisé la cellule psychologique de l’ambassade française en Inde (la seule dans le monde pour les gens qui craquent avec le mal du pays), alors cela veut dire que tout s’est bien passé... en tout cas... le slogan "Incredible India" ne pourrait pas être plus adapté: ce pays est vraiment incroyable, certainement le plus choquant de notre voyage.

  Hong Kong et Macao :

   Notre dernières nouvelles dataient du jour où l’on prenait l’avion pour la Chine insulaire. Quel drôle de situation de ne présenter aucun visa pour entrer en Chine… mais.. Hong Kong serait bien la Chine ? Et oui, même si elle semble appartenir à un autre monde: plus ouvert, moins contrôlé, plus moderne, moins chinois que n’importe quel autre endroit de Chine. Nous pensons que ce système un peu indépendant les arrange... Hong Kong, très capitaliste dans une Chine dite comuniste...

   Une semaine n’est surement pas assez pour visiter Hong Kong, un archipel où tout est mélangé : des supers buildings, un centre d’affaires plus beau que celui de New York, un système de transport en commun impeccable, de supers sentiers de randonnés en pleine nature, des iles avec des  plages magnifiques, des musées super intéressants... Hong Kong est vraiment une ville à visiter.

   En venant du Vietnam, arriver à HK fait mal au portemonnaie. Très développée, elle a un niveau de vie très haut en comparaison au sud-est de l’Asie (sans compter Singapour). Cela a commencé par l'hébergement. Pour le double du prix d’une superbe suite avec petit déj à Hanoi ($15), on avait une ridicule chambre de 5m²  avec un lit simple compté en lit double. En étirant les bras, on touchait les murs de chaque côté. Sans parler de la vingtaine d’indien qui nous attendaient à l’entrée du bâtiment pour nous vendre un peu de tout.

   La ville est très illuminée le soir, par ses grands bâtiments et ses géantes enseignes publicitaires. Certains de ces bâtiments participent à un spectacle d’illumination tous les soirs, un peu kitch, mais qui réunit plein de monde à l’avenue des artistes au quai.   La ville possède aussi un réseau souterrain qui nous permet de nous déplacer facilement entre les stations de métros et les centres  commerciaux.  Certains quartiers et certaines iles sont encore traditionnels, on y trouve des produits authentiques chinois.  Nous sommes partis faire une randonné dans une de ces iles de pécheur et le changement est flagrant.

   De Hong Kong, on a décidé de faire un tour à Macao (1h en speed boat), ancienne colonie portugaise. Différente de HK, moins développée, Macao est connue par ses énormes Casinos. Il y a plus d’argent qui se joue à Macao qu’à Las Vegas. La folie est telle qu’un de ses casinos nous a même donné de l’argent pour qu’on puisse jouer chez eux (on a joué, on a perdu et on est partis aussi tôt). C’est aussi très curieux de voir les choses écrites en portugais et en chinois en même temps… dans le vieux Macao ; les rues, places et maisons sont à la portugaise et on trouve des gâteaux qui ressemblent un peu aux « pasteis de Bélem… » … Bon, à côté de ça, on a vu aussi  des saucissons avec du jus de poisson… très chinois !

   Pour résumer, nous avons eu à Hong Kong et Macao une semaine plus proche d’une organisation « futuriste ». Cela faisait longtemps depuis Singapour, 3 mois avant…

18/04 : Nous voici dans l’aéroport  international de Hanoi, au Vietnam, prêts à partir de l’Asie du Sud-est pour entrer dans la région autonome de Hong Kong. Nous n’avons pas encore notre visa chinois, mais même si Hong Kong appartient à la Chine, c’est une région indépendante, et la plus part des nationalités  peuvent y accéder sans problème. Ils ne tamponnent même pas le passeport. Hong Kong (ex colonie britannique) et Macao (ex colonie portugaise) sont encore diffèrent du Tibet. Celui-ci est aussi indépendant mais en plus du visa chinois, il faut un permis spécial Tibet. Va comprendre pourquoi  la Chine complique-t-elle  autant les entrées et les sorties de son immense territoire ? :0 ! Mais bon, la vrai Chine continentale  sera pour plus tard, il nous faut encore passer quelques jours à Hong Kong, Macau, Inde et Népal. Ceci dit, on a encore de la route.

Un bref résumé de la continuation de notre parcours en Asie du Sud-est :

Thaïlande :

 Une fois quitté Bangkok, nous sommes partis en train au Nord du pays : d’Ayuthaia à Chiang Mai. Le train en Thaïlande est assez ponctuel, bien que pas super confortable : on sent toutes les liaisons des rails. Pendant 15 jours nous avons été confrontés à une légère overdose de temples et des cités impériales thaïlandaises.  Il y en a partout, avec une architecture très caractéristique et zen en même temps. A Chiang Mai nous avons fait des cours de cuisine et profité d’une ambiance de montagne. Goulven au cours de cuisine, je ne m’y attendais pas! C’était à Chiang Rai le dernier arrêt pour découvrir un magnifique temple entièrement blanc, il a été conçu par un artiste et construit avec ses propres moyens. Sur les murs, on a eu le droit au Batman peint d’un côté et le Buddha de l’autre. Des figures modernes et religieuses se mélangeaient dans un cadre complètement blanc immaculé. Assez intéressant.

Ensuite nous sommes montés jusqu’au fameux Triangle d’Or ; frontière entre le Laos, la Thaïlande et la Birmanie. On peut encore imaginer les anciens échanges du commerce d’opium réalisés dans cette incroyable triple frontière où le Mekong était l’acteur majeur. La seule monnaie acceptée c’était « l’Or », dont le nom de l’endroit. L’ambiance est encore un peu trader, un peu marchande, un peu mystérieuse, un peu sombre.

Le Laos :

Nous voulions rentrer dans l’Indochine par le Mekong. Eh oui, l’ancienne colonie française d’Indochine…  (Laos, Cambodge, Vietnam). On avait hâte de retrouver quelques produits et influences de l’hexagone, depuis le temps ! Nous avons passé facilement la frontière terrestre, et ensuite nous embarquions pour 2 jours de croisière en petit bateau.  En partant le midi de Huai Xai au rythme du Mékong,  nous sommes arrivés à Luang Prabang le lendemain soir. Cette croisière fut très riche de rencontres et de paysages de la vie aux bords de cette immense rivière, qui plus tard rencontrera la mer au sud du Vietnam (le delta du Mékong). Avec ses jolies têtes et un air un peu méfiant, le Laos nous a agréablement surpris. Luang Prabang, la plus charmante ville du Laos où il est possible d’assister très tôt le matin à la donation de nourriture à des dizaines de moines et où l’on peut voir de très belles cascades. Puis nous sommes partis en bus couchette à Vientiane et ensuite à Pakse, où, pour la première fois, nous avons mangé un vrai pain au chocolat, un délice ! Il faut dire qu’après 8 mois de voyage trouver un pain au chocolat qui ressemble aux merveilles de la viennoiserie française est un vrai évènement. De Pakse, nous sommes repartis toujours vers le sud, et toujours en suivant le Mékong pour enfin arriver dans un super endroit qui s’appelle  « les 4 miles iles ». Le Mekong qui limite la frontière avec le Cambodge se « ramifie » en une infinité de canaux. Ces canaux entourent des milliers de petites iles, parfois habitées. Nous sommes restés deux jours dans une de ses iles sans voitures. Une expérience extra vu le cadre encore inexploré. Nous avons fait le tour de l’ile en vélo, visité une école… vu des dauphins de rivière. Quel bonheur !

Cambodge :

 Il nous fallait des forces pour pouvoir passer la frontière entre le Laos et le Cambodge, connue par la corruption des douaniers qui demandent une taxe pirate d’entrée/sortie de ces pays. De plus, nous avons attendu le bus pendant plus de 3 heures avant de prendre le chemin de 23h pour Siam Reap, au Cambodge.  Les chemins en terre, le bus sans climatisation, le chauffeur au téléphone (il n’avait pas plus de 18 ans), la porte qui ne se fermait pas… ce chemin est un vrai sketch à raconter en détails plus tard.

Nous avons passé seulement 6 jours au Cambodge, à cause du timing serré pour entrer au Vietnam. Notre passage était court mais intense : à Siam Reap, nous avons visité le majestueux complexe d’Angkor Wat, la carte postale du pays, sauvé par la France d’ailleurs (si les français n’avaient pas négocié avec la Thaïlande ce morceau de terre, la plus grande construction religieuse du monde aurait été de l’autre côté de la frontière).  A Phnon Pheng, la perle d’Orient, la chose fut moins poétique : la prison S21 nous a choqué, les terribles faits du communisme Khmers rouge nous ont laissé sans parole. Phnon Pheng est allée en enfer et en est revenue. Ce fait est assez récent dans l’histoire (1979) et ceux qui ne sont pas morts dans les camps torturés sont toujours dans les rues. Victimes et bourreaux vivent tous dans la même société. Malgré tout cela, les cambodgiens, sont imperturbables dans leur gentillesse…  

Le Vietnam :

 On avait vraiment envie de rentrer au Vietnam, tellement on avait entendu de bonnes choses sur ce pays. Attention, le régime est toujours communiste, on ne peut pas dire et faire ce que l’on veut. Plus on monte vers le nord, plus le communisme se fait sentir. Il y a encore quelques années, seuls les vélos circulaient dans certaines villes. Mais, depuis 20 ans, le Vietnam vit une croissance rapide, et s’ouvre de plus en plus vers le monde occidental. Le sud du pays est l’exemple le plus fort de cette ouverture.

Notre première ville était Saigon, l’ancienne capitale d’Indochine, ou alors Ho Chi Min City, son nouveau nom après sa libération. Saigon a 10 millions d’habitants et autant de scooters. Les petites motos sont partout et ne s’arrêtent jamais. Quelle aventure pour traverser la rue! Personne ne s’arrête au feu rouge, alors il fallait forcer et se faufiler pour pouvoir passer. C’était amusant.

 C’est au sud du Vietnam que nous nous avons vu les effets de la guerre  avec la visite des fameux tunnels (trop fort), du musée de la guerre (incontournable) et d’un centre ou les affectés par l’agent orange  font de superbes œuvres artistiques.  Une dernière croisière au Mékong, cette fois ci dans le delta, pour voir les eaux terreuses rencontrer la mer à partir de ces centaines de ramifications. On se croyait dans les films de Rambo.

Nous sommes montés jusqu’à Hanoi, en passant par Dalat (et ses montagnes magnifiques), par Nha Trang (où lors d’une session de snorkeling nous avons constaté le triste état des coraux), par Hoi An (charmante ville colonial) et par Hue (ancienne capitale).  La plupart du temps, on louait un scoot, c’est de loin le meilleur moyen de transport local. Cela nous permettait de circuler facilement et d’aller dans des petits chemins de rizières.

Arrivant à Hanoi (au nord) bien plus traditionnelle que la grande Saigon (plus occidentale), on a mis quelques heures à se réhabituer.  On avait presque l’impression de revenir à Bali, quoi que, c’était quand même pire. Les trottoirs sont envahis par les motos garées, par les cuisines de « street food », et par  des familles entières assises par terre à faire des repas complets. On ne peut pas marcher dans les trottoirs. Il faut donc marcher dans la rue. Mais, dans les rues, on rencontre des marchands de toutes sortes de produits et surtout de scooters… Il n’y a pas une seule seconde où on n’entend pas un klaxon : pour rien, pour passer, pour saluer, pour faire avancer... En plus des klaxons, les tuktuks, qui ne laissent pas une seule fois passer l’opportunité de nous proposer un tour dans la ville. On pensait qu’à Hanoi, on allait craquer. Et presque. Heureusement nous sommes partis  pour deux jours à Halong Bay. Bien que cette croisière était un peu chère, cela nous a permis de respirer un peu au milieu de tant de beauté naturelle. Halong Bay est extraordinaire. Les milliers de montagnes plantées dans la mer font un immense paysage bucolique. De retour à Hanoi, nous sommes de nouveau repartis, mais cette fois ci à Tam Coc, une région aussi montagneuse appelée Halong Bay dans les terres. Là, nous avons fait une balade en bateau au milieu de toutes ces formations montagneuses incroyables, où la mer est remplacée par des rizières. Vietnam est une superbe destination, pleine de particularités et de surprises. Les gens et leur histoire,  leur courage et leur actuelle ascension… Impossible de ne pas s’attacher.

L'Asie: Dépaysement garanti!

Indonésie, 3 semaines: A Bali, nous sommes restés quelques jours dans la frénésie touristique de Kuta, puis nous sommes partis à Ubud dans le centre de l'ile pour connaître un peu plus de "Bali artistique". Cet endroit a plein de spas et des beaux jardins entourés de rizières. En scoot, nous avons fait le tour du quartier. Pour fêter notre arrivée en Asie, nous avons fait un restaurant gastronomique à 16 euros pour deux, dans le plus beau spa d'Ubud. Quel bonheur, on se permet des folies de temps en temps. La visite de Bali s'est fini dans le sud de l'Ile, à Uluwatu, endroit des belles falaises et des plages finalement propres, ou presque.  Ces plages sont très recherchées par les surfeurs de haut niveau. Il en avait plein. Devant chaque maison ou magasin on rencontrait des offrandes d'une délicatesse et d'un soin extraordinaires, déposés tous les jours par les croyants balinais. On devait faire attention pour ne pas marcher dessus.

De Denpasar (Bali) nous avons pris un bus pour Java. Rien que 20 heures de voyage sous une conduite plus que radicale. Les visites à Java furent pleines d'émotion! D'abord, avec le plus grand temple Bouddhiste de l'Asie du Sud-est: le chef d'œuvre Borobudur. Il est entouré d'une forêt magnifique, possède de cloches géants (avec des Boudas dedans) et de murs qui racontent des histoires en relief. Au petit matin,  on peut voir les moines en pèlerinage, qui se fondent parfaitement dans ce cadre. Pour comprendre cette terre tan diverse, nous avons aussi visité Prambanan, le plus grand temple hindou de cette région. Cette visite a été particulièrement agréable: trois jeunes étudiants en tourisme sont venus nous demander la permission de nous accompagner et nous raconter l'histoire du temple. Ils venaient d'une école musulmane. Ces temples sont facilement accessibles de Jogjakarta. Dans les temples, les gens, curieux avec notre couleur, nous ont demandé plusieurs fois pour prendre des photos avec nous. Quelle inversion de tâche!

 De là, nous sommes partis à la recherche des volcans. En Indonésie, on a pas du mal a les trouver. Ils sont plus de 300. Nous avons choisi deux: Le majestueux Mont Bromo et le surprenant Ijen. Le Mont Bromo est situé dans un énorme cratère avec d'autres volcans, c'est la vue la plus connue de Java . Il est imprévisible, facilement accessible et fume en permanence. Son cratère est de loin la plus parfaite que nous avons connu. A peine arrivée la haut et le Bromo montre de suite qu'il est vivant, et qu'il peut être très destructeur. Mais on est tellement séduit par ses bruits, odeurs et cratère qu'on oublie le temps, on reste des longues minutes à lui contempler. Comment accéder? Un réveil à 3h30 et un accès un Jeep. 2 jours après, la zone fut fermée, avec des signes de réveil du volcan... Mais c'est au Mont Ijen que nous avons pris une claque. Ce volcan possède un lac d'eau turquoise au fond de son cratère, et qui font de ce volcan le plus acide au monde. La décomposition est quasi instantanée si par accident quelque chose tombe dans ce lac. Nous avons décidé de descendre dans le cratère pour connaitre un phénomène unique au monde: les mystérieuses flammes bleues. La descente est obligatoirement faite avec une guide, et dans la nuit. Nous sommes partis à 1h00 du matin: 1 heure de montée dans la forêt et 40 bonnes minutes pour descendre dans le cratère, en croisant les porteurs de souffre (plus de détail dans le carnet). Et lorsqu’on arrive en bas, de façon presque cyclique, des énormes flammes blues apparaissent dans les murs du cratère. C'est surréel, le souffre prend feu, et nous pouvons voir même le souffre bleu en état liquide. Des centaines de porteurs de souffre travaillent dans cet environnement très toxique. Bien, nous avons passé la nuit dans ce cratère. Au petit matin, en remontant, nous avons découvert l'splendide paysage autour de nous. C'est effrayant.

Les émotions en Indonésie ont été achevées avec la cerise sur le gâteau: Le voyage à Flores et la découverte des derniers dragons sur terre: les Komodos. Ces bêtes, décidément de caractère pré historique, vivent en liberté dans deux iles proches de l'ile de Flores: L'ile de Ricca et de Komodo. Nous avons visité les deux lors d'une croisière de 2 jours 1 nuit, avec un bateau de pêcheur. Les trekkings dans ces deux iles sont obligatoirement fait avec des guides locaux, qui avec leur bâtons en bois sont sensés à vous protéger des possibles attaques des dragons (qui peuvent courir à plus de 18km/h et qui tuent un Buffalo en quelques secondes avec une simple lancé de poison). Adrénaline garantie ;)  

Pour l'instant, c'est en Indonésie ou les gens sont à 100% pacifiques, souriants et zen. Le mélange hindou, islam et bouddhiste ne semble pas affecter leur quotidien. Une prise de conscience de l'environnement se fait urgente => avec autant de poubelles mise dans la mer tous les jours, certaines plages ne sont plus fréquentables.

SINGAPOUR, 3 jours: quel gros changement culturel! Singapour est surement une des villes du future. Avec le système modèle de santé pour toute l'Asie et ses caméras dans toutes les rues, il est considéré comme un des pays les plus surs du monde. On voit des beaux bâtiments par tout, ultra modernes, et ils sont dans sa majorité connectés avec le métro et entre eux par voit souterraine. Dans chaque coins de rue plenty des choses différentes à manger. C'est pas compliqué: pendant trois jours, nous avons marché, mangé, et mangé à nouveau. La ville-pays est chère, les salaires son hauts, l'architecture des bâtiments est futuriste. Même si notre voyage ne se porte pas à la découverte des grandes villes, Singapour vaut vraiment le détour. Un peu d’haute civilisation (vraiment très diffèrent de son voisin Indonésie) nous a fait du bien. Ok, on avait assez pour trois jours. La prochaine destination: Kuala Lumpur, en Malaisie.

LA MALAISIE, 3 jours: voyager de Singapour vers la Malaisie est très simple: il suffit de traverser un pont, qui arrive à Johor Barur. De là, nous avons pris un morceau de l'express orient, le train qui lie Singapour à Bangkok, en Thaïlande. L'arrivée à Kuala (8h de train) fut tranquille: malgré le fait qui la ville se montre plus "Bagdad" que Singapour, le système de transport en région centrale est assez efficace. à peine arrivés, on entend des Quechuas par tout (Quechuas (appelés par les locaux): les européens, dans sa plus part des français qui utilisent des vêtements et des sacs à dos Quechua lors de leur voyage dans le monde). Kuala a un mélange de culture hors du commun. On ne sait pas s’ils sont musulmans, chinois, ou thaïlandais. Même leur danse montre des mélanges inédits de rythmes. Mais bon, majoritairement le pays est musulman, les filles sont habillées du haut en bas et la ville a des superbes mosquées.  C'est en Kuala Lumpur que se trouvent les Tours Petronas, une fois le bâtiment le plus haut du monde, avec 88 étages. Vive l'ingénierie et l'architecture modernes qui nous étonnent de plus en plus (même si c'est l'ancien qui nous plait de plus). De Kuala Lumpur, nous sommes partis en avion en Thaïlande, à Phuket.

THAILANDE, 3 semaines: La première semaine a été réservée pour les plages du Sud du pays: Ko Phiphi et la baie de Phang Nga. Les plages sont vraiment tel qu'elles sont décrites dans les guides: paradisiaques. L'eau est cristalline et chaude. Un petit bémol pour la propreté de Ko Phiphi. En revanche, la visite des cinq iles (dont celle de James Bond ) à Phang Nga en kaiak fut un plus! FIni les vacances, départ en bus de nuit pour Bangkok, pour une longue pause en attendant les Visas pour l'Inde et le Vietnam. Heureusement il a y a plein des choses à faire dans cette mégalopole (Sao Paulo sans les bâtiments?). Des super temples, des marchés partout, ça bouge à Bangkok! Notre arrivée ici était un peu stressante: le chauffeur de taxi qui n'a pas compris (vrai?) ou on voulait aller et qui nous a ramené à 1h de route de la ville. Ici, la calligraphie est complètement différente, Bangkok ne s'appelle pas Bangkok et ils ne parlent pas l'anglais. Ai, ai, ai....

Coucou les amis!

Nous avons quité l'Australie depuis quelques jours et nous sommes rentrés officiellement dans l'Asie. Southeast Asia, comme le disent la plus part des guides. 

En Australie nous avons fait un très beau parcours, il y avait tellement de choses a voir dans chaque Bay que le temps n'a pas été suffisant pour profiter de toute la côte. Nous sommes quand même montés en voiture jusqu'à Cairns, à plus de 3000km de Sydney. L'Australie est vraiment une vrai merveille. Les plages sont super belles, l'eau est tiède et propre. Les animaux sont par tout: les oiseaux, tous differents les un des autres, chantent plusieurs chansons, il y en avait même un qui faisait le singe. Les perruches, toujours en bande et en liberté... Les dauphins se montrent de façon soudaine un peu par tout dans la côte. Ils chassent, jouent, font des danses synchro. En sortant de la biblioteque (oui, je ne peux pas m'en passer même en voyage (une petite pensée à Martine), nous avons vu un Koala tout en haut d'un eucalyptus: il dormait au même temps qu'il s'accrochait sur la branche... Nous avons vu aussi une tortue marine (géante), venir pondre des eufs sur la plage au milieu de la nuit (150 petits eufs ;) ).

Toujours en Australie, une grande surprise: en arrivant vers le nord de Bundaberg, on ne pouvait plus rentrer dans l'eau: il y avait de "jewly fish" (petites meduses mortelles). Interdit, les plages étaient fermées. On arrivait quand même proche de Whitsunday, l'archipel où se trouve la plus belle plage d'Australie: The White Heavens Beach. Pour y aller, il falait s'habiller en plongeur ;). Nous l'avons fait.

Nous avons quité l'Australie avec la cerise sur le gateau: Une croisière dans La Grande Barrière de Corail de 3 jours. Ok, nous avons eu des tempètes dans la mer, plusieurs fois mal au coeur, etc, etc... mais les coraux sont simplement la plus belle chose que nous avons vu dans tout notre voyage. C'est splendide. Nous avons fais 2 jours de snorkeling au milieu de super poissons Nemos, des tourtues, et même des requins... ah.. le monde marin... 

Difficile de partir, mais notre vol pour l'Indonesie était déjà confirmé.

Indonésie: un petit choc culturel au début: de fortes migraines et une envie de repartir. Quelle drôle sensation! 30°C et une humidité qui borde les 85%...le palu, la dengue, les hepatites... un petit tour dans l'ile de Bali, les égoux à ciel ouvert, toute la poubelle mise dans la mer. On le sent. Impossible de marcher sans être arcelé par: "yes taxi, yes vroum vroum, hello, yes where do you come from, yes where are you going?, yes massage?..". Il nous ont même proposé la location d'un helico! Au sécours. Mais, de petit à petit, on s'habitue et leur totale désorganisation devient même charmante. Ils sont curieux, ils aiment parler. Il ne parlent pas tous l'anglais... le language avec des signes est drolement executé ;).

Notre choc culturel s'est arreté lors qu'on a gouté leur norriture. Hum, c'est bon. C'est different, c'est créatif. Nous avons aussi experimenté un massage à 5 euros l'heure. Ici, il faut rentrer dans leur truc: pas de transport en commun: ils ont tous un scooter. C'est plus dangereux de marcher sur leur mini trotoir (qui a des grands trous vers les égoux) que de louer un scoot. Le casque est facultatif: et c'est bien, car la première fois qu'on l'a mis on avait plein de boutons le soir.

Nous sommes épatés par leur jardins: avec plein de statues, très bien entretenus. Les animaux sont aussi en liberté: nous sommes allés dans une forêt sacrée habitée par des centaines de singes. Ils sont trop rigolos! A Ubud, nous avons visité lors d'un tour en scoot les rizières en terraces... c'est magnifique.

Nous sommes actuellement a Java, l'ile la plus peuplé du monde. Il y en a partout. Le jour, la nuit, c'est alucinant. Nous venons d'arriver après 20 heures de bus depuis Bali. Ona dû prendre le ferry (qu'on vous dit même pas l'état pour éviter de se faire rapatrié par nos mamans). A Java, on a hate de voir les temples Indus et les volcans..

 Sinon, il n'y a pas de place pour le stress ici. Ils sont Zen, zen et zen...

Ca y est, nous avons quité la NZ et nous sommes arrivés dans l'ensoleillée Australie. De Sydney, nous avons pris une mini voiture et remonté jusqu'à Nelson Bay, une peninsule avec plein de petites plages magnifiques. Le pays s'avère plus cher que prévu: le camping étant à 70 dollars la nuit pour une tente, nous preferons dormir dans la mini voiture, au bord des plages (qui sont sauvages mais très bien aménagées avec douches, toillettes et barbecues publiques). Il y plein des choses à voir ici... animaux, paysages, plages... nous y resterons 3 jours avant de partir à Byron Bay (le paradis des surfeurs). à bientôt 

Bonne année les amis!

Nous avons pris enfin un peu de temps pour mettre à jour notre galerie de photos depuis le Pérou (!!!!). Et oui, beaucoup de retard, dûe à nos journées chargées pour l'organisation... tous les jours il faut chercher un endroit pour dormir le lendemain! Et puis les courses, et puis les trajets, et puis les visas.... la galopade (j'aime!, et puis Goulven s'y fait ;) ). Les carnets sont écrits mais pas encore publiés, faute de correction ortographe ;).

Nous sommes actuellement en Nouvelle Zélande, un super pays à faire en vehicule (le top c'est un campervan) et avec des enfants (plenty des choses à faire en famille, tout est aménagé pour). Les campings sont, pour l'instant, les meilleurs que nous avons eu (cuisine à dispo, super propres). Nous n'avons pas de chance, notre tente s'est cassé avec le vent alors on redors dans la voiture ;). Le pays est sûr et basé sur la confiance: j'ai même perdu mon porte monnais avec plein de dollars, il était trouvé et rendu 1 jours après, intact.

On voit clairement les paysages que qu'on a dans les films S d Anneaux et dans Avatar (nous avons visité l'arrière scènes à Wellington).

L'ile du sud c'est celle des photos. Les Fiords, personnellement le meilleur de la Nouvelle Zélande. Il pleut bcp dans cette région (7m / an!!!!) et nous avons eu la chance de voir les Fiords comme ils sont: mouillés :). Une semaine après nous sommes montés dans l'ile du Nord, et grosse surprise, elle est encore meilleure que le sud. Du soleil tous les jours, et une région géothermique énorme à exploiter. Notre camping fume partout (ce sont les fumeroles) et nous avons 3 piscines naturelles d'eaux chaude.

Avant d'arriver ici nous avons quand même traversé le Tongarino (3 volcans actifs ensemble), une superbe marche de 6 heures avec une pause de 15min pour manger 2 eufs dur chacun ;)....). Dans deux jours nous partons en Australie. On a hate ;). BIentôt plus de photos de la NZ.

Depuis ce grand mois d'absence sur notre site, on revient avec le plein d'énergie et 8 kg de plus chacun :).

Le dernier mois était consacré à deux cultures bien connues de l'equipage: L'Argentine et le Brésil.

En Argentine, nous sommes passés par les glaciers de la Patagonie et descendus jusqu'à l'Ushuaia, la ville la plus australe du monde. Des lions marins et même une baleine ont participé à notre balade dans le canal de Beagles. C'est en Argentine que nous avons commencé a manger, manger, manger de la bonne viande qui vennait du boucher et qui fut cuisinée par nous mêmes. 

Au Brésil, nous avons posé 15 jours de vacances. Être à la maison nous a permis de faire reposer les épaules et les nerfs. Si en Argentine nous avons bien mangé, alors au Brésil, et à la maison où tous cuisinent très bien, c'était un banquet tous les jours. Goulven a pris des cours intensifs de barbecue avec mon père et mon frère.  Nous avons visité les Chutes d'Iguaçu (ma merveille preferée)  et la Ciudad del Leste, au Paraguay. Les vacances en famille nous ont presque donné envie d'arreter le temps.... mais ça nous ne savons pas encore faire. Le temps passe a grande vitesse et il était déjà l'heure de partir de l'autre coté de l'océan pacifique. Avant, un arret à Buenos Aires et un show de Tango, pour l'inspiration.

La grande traversée se fait du Chili à Auckland, en Nouvelle Zelande et passe par la ligne internationale de la "date". En faisant notre voyage dans ce sens, nous avons perdu un jour dans notre calendrier. Le 25 décembre n'a pas existé dans nos agendas.

 Nous sommes actuellement chez les kiwis, plus exactement dans les Fiords, ou les scènes gigantesques des films Avatar et Segneur des Anneaux ont étées tournées. Notre jour de l'An se passera au camping, et on trinque avec le cidre d'ici: à nos familles, à notre voyage, aux bonnes et aux mauvaises choses, aux enseignements que nous avons eu et à ceux que nous aurons encore.